Si on allait au Cap Espichel...
Aujourd'hui, c'est une petite promenade vers le cap Espichel, à une quinzaine de kilomètres à l'ouest de Sesimbra. Je vous propose la découverte des quatre principaux sites. Ballade par temps d'hiver, mais beaucoup de charme.
Au bout d'une route qui traverse des paysages arides, balayés par les vents, se trouve, le sanctuaire de Notre-Dame du Cap (santuário de Nossa Senhora do Cabo Espichel), construite au début des années 1700. De part et d'autre de l'église baroque, deux grands bâtiments, Casas dos Cirios (maisons des cierges) abritaient de petites échoppes et chambres qui accueillaient les pèlerins.
A la droite de ces bâtiments, se trouve à flan de falaise la chapelle Ermida da Memoria. Elle aurait été construite à la suite d'une légende : un pécheur aurait vu la Vierge Marie sortir de la mer à dos de mule, en 1410. La légende dit qu'une fois Marie disparu, les empreintes de la mule géante étaient visibles sur la falaise. Ceux sont en fait des empreintes de pas dinausores saurododes. A l'intérieur de cette chapelle, des panneaux d'azulejos retracent cette histoire.
A l'entrée de ce site, actuellement en cours de restauration, la Casa de Agua (la maison de l'eau). Un aqueduc acheminait l'eau depuis le village voisin d'Azóia.
De ce site, on peut admirer vers le nord, la Costa Caparica, ses plages et au fond, on devine Lisbonne.
Au bout de la route, se trouve le phare du cap, un des plus importants de la région de Lisbonne, où les côtes sont parfois balayées par de violentes tempêtes. Un phare existait déjà en 1430, mais le phare hexagonal de 32 mètres de haut, a été construit en 1790 en retrait d'une des plus hautes falaises du Portugal.
Depuis ce site, il est possible de faire de belles ballades, au travers de sentiers, où on peut découvrir le chemin des dinosaures, et admirer les vues magnifiques sur l'Océan Atlantique et ses falaises abruptes.